Les Dires de Zeta: Les Emotions des Zêtas


A savoir si nous sommes capables d’éprouver des sentiments tels que l’amour ou la joie, ou si nous sommes aussi insensibles que des poissons. Il y a un malentendu en ce qui concerne la question de notre affectivité. Que veut-on dire par sentiment? Les humains connaissent une grande variété de sentiments, une large palette où chacun de ces sentiments porte un nom et que l’on peut identifier, et une palette encore plus vaste de sentiments qui n’ont pas encore été catalogués. Nous allons les énumérer.

Les sentiments positifs sont représentés par le sentiment amoureux, qui peut aller de l’engagement affectif en passant par celui de la possession amoureuse et jusqu’au désir pour l’objet aimé. L’engagement affectif couvre la camaraderie, la protection des êtres faibles et dépendants, l’affiliation et la fidélité envers les êtres chers ainsi que la fierté de les aimer. La possession affective, qui est la forme la plus courante de l’amour chez les êtres spirituellement immatures, se traduit moins par un souci d’empathie pour l’autre que par l’orgueil de la possession. Cela conduit au syndrome O. J. Simpson. Le désir pour un objet aimé inclut l’amour de la nourriture, ou bien la passion dévorante, ou encore l’amour d’un objet sexuel, ce qui est aussi tellement courant qu’il est inutile de faire un dessin. Les objets aimés peuvent aussi être des objets de volupté tels que les fauteuils en cuir, les voitures de course, les parfums capiteux ou les très beaux couchers de soleil. La liste en est infinie.

En quoi sommes nous comparables aux humains, nous les Zêtas, en ce qui concerne les sentiments positifs? Nous avons sans aucun doute le sens de l’engagement, et cela sous toutes ses formes. La possession affective peut aussi exister, mais dans l’orientation du Service-Envers-Autrui, ce n’est pas mis devant tout le reste et cela ne polarise pas notre attention comme chez les entités plus immatures spirituellement. Le désir pour l’objet aimé est émoussé chez les Zêtas, de telle sorte que si nous avons conscience de nos besoins de nourriture et de sexe, ce n’est qu’au son d’une toute petite voix intérieure. Si certains d’entre vous se demandent si les Zêtas ont des rapports sexuels, ils devraient savoir que si nous n’utilisons plus nos organes sexuels pour nous reproduire, nous n’avons pas moins des sensations de plaisir en ce domaine. Les Zêtas ne manquent pas de mémoire, et attendent impatiemment de revenir à une vie sexuelle pleine et entière à l’occasion de leurs réincarnations dans des hybrides. Le plaisir de manger n’a pas le pouvoir attraction qu’il a pour les humains, mais les Zêtas sont conscients de la faiblesse qui résulte du manque de nourriture. Nous affectionnons nos bains régénérants. Nous n’incluons pas la gourmandise, cause de l’obésité, dans notre production d’hybrides.

Les sentiments négatifs traduisent le besoin de contrôler les situations, en cherchant à annihiler ou simplement réduire toute chose qui ôterait à l’entité la maîtrise fondamentale de son environnement. Comme nous l’avons déjà expliqué en détail, l’humain est vulnérable à sa naissance, tout comme l’est l’entité Zêta, et il tend à focaliser l’attention sur lui. C’est le sentiment d’insécurité qui veut cela. L’entité orientée vers le Service-Envers-Soi ne pourra pas se départir de cette tendance, et cela en deviendra une passion dévorante. Mais chez l’humain moyen, partagé entre les deux orientations, ce comportement ne prédominera qu’en certaines occasions particulières. Des discussions qui tournent au pugilat, on exige que se retirent les contradicteurs, on profère des menaces à l’encontre des personnes qui outrepassent leurs droits, et envers des personnes qui avaient auparavant coutume d’obéir. Les humains sont très familiers de la chose. Le désir d’autorité porte à ressentir une grande fierté dans la manifestation de cette autorité, à se complaire dans le pouvoir. La folie du pouvoir mène à de nombreux extrêmes, qui vont de placer les autres en vue pour pouvoir les torturer à loisir, jusqu'à oser perpétrer les actes les plus ignominieux.

En quoi sommes nous comparables aux humains, nous les Zêtas, en ce qui concerne les sentiments négatifs? Un certain besoin de contrôler toute situation est naturel chez une entité indépendante. Ce contrôle signifie en l’occurrence que l’entité se sent physiquement en sécurité, qu’elle sait qu’elle ne risque pas d’être descendue d’un instant à l’autre, et qu’elle aura de quoi manger et un toit pour s’abriter dans une atmosphère tempérée et stable, et ainsi de suite. L’entité Zêta du Service-Envers-Autrui ne se sent pas particulièrement poussée à devenir le centre d’intérêt, et se concentre plutôt sur la satisfaction d’être importante à autrui, et de répondre aux besoins d’autrui. Nous n’avons pas le goût du pouvoir, et cela ne nous manque pas non plus, car nous l’avons laissé tomber il y a longtemps quand nous nous sommes déterminés dans l’orientation du Service-Envers-Autrui.

Nous, les Zêtas, ressentons dans la vie des émotions de plus en plus fortes, et de plusieurs façons qui soient.